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Si le SimRacing était fait pour vous ?

10 avril 2024 par
CrafTech Factory

Sensations de vitesse ahurissantes, challenges techniques et défis physiques : bien plus qu’un simple jeu vidéo, le sim racing est une reproduction virtuelle ultra-fidèle de la course automobile. Mais aussi le meilleur moyen de piloter à haut niveau en restant chez soi. Vous vous demandez comment ça marche ? Nous vous expliquons tout avec un pro.

Vous avez vibré devant les meilleures courses de Jacques Villeneuve et vouez un culte à Sebastian Vettel mais n’avez jamais eu l’occasion d’enfiler une combi et de vous mettre au volant d’un bolide de compétition ? Le sim racing, simulation virtuelle qui n’a guère  à rougir de la comparaison avec le réel, pourrait bien vous donner l’occasion de réaliser votre rêve. Parce que l’esport, c’est (vraiment) du sport, et on vous le prouve.


LE SIM RACING, KÉSAKO ?

Le sim racing est une simulation informatique extrêmement réaliste, qui donne au joueur le sentiment de se trouver aux commandes d’un véritable engin de course sur un véritable circuit. Pour reprendre les mots d’Arthur Lehouck - jeune pilote professionnel français chez Williams Esports, dont BMW Group est partenaire - « le sim racing, c’est comme si l’on conduisait dans la vraie vie, sauf que quand on se crashe, on est sûr de s’en sortir indemne !

Pour écumer le bitume sans quitter son salon, le pilote compte sur un volant, des pédales et quatre écrans qui permettent de voir à travers le pare-brise et dans les deux rétroviseurs tout en gardant un œil sur les données techniques (vitesse, jauge d’essence, etc.). Côté logiciel, la simulation de référence se nomme iRacing et est réservée aux ordinateurs. BMW Group y organise d’ailleurs chaque année plusieurs courses en tant que promoteur, dont la BMW SIM GT Cup.

SENSATIONS FORTES GARANTIES.

« iRacing, c’est la simulation parfaite, celle qu’utilisent tous les pilotes professionnels pour s’entraîner. Les circuits sont très bien rendus, la sensation de conduite est bluffante, on se croirait vraiment dans la réalité », témoigne Arthur Lehouck. La simulation est d’ailleurs si réaliste que de nombreux pilotes professionnels l’utilisent pour préparer leurs véritables courses. Arthur travaille ainsi avec des pilotes de Formule E (pour Électrique) comme Felix da Costa et Jean-Eric Vergne afin d’assurer les réglages de leurs véhicules.


Mais si certains côtoient les deux mondes, d’autres, comme Arthur - qui a longtemps fait du karting à haut niveau - se consacrent intégralement à la course virtuelle, qui peut selon lui s’avérer encore plus intense que la vraie : « Il y a des choses qu’on ne tenterait pas dans la réalité mais que l’on peut se permettre d’essayer dans le sim racing, dans la mesure où les conséquences ne sont pas du tout les mêmes en cas d’échec : aucun danger de se blesser ni de détruire le véhicule. Les pilotes prennent donc davantage de risques, et cela donne des courses très intenses et très disputées. J’ai échangé avec plusieurs professionnels qui trouvaient le sim racing encore plus stressant que la vraie course !


LA TÊTE ET LES JAMBES.

Vous pensez que l’aspect virtuel rend le sim racing plus reposant et moins exigeant physiquement qu’une véritable course ? Détrompez-vous. Tout pilote chevronné doit adopter une hygiène de vie irréprochable pour tenir la distance, au même titre qu’un sportif professionnel.


« Il ne s'agit pas simplement de tourner le volant depuis son canapé » explique Arthur. « Lors d’une course d’endurance, on peut rouler deux ou trois heures de suite, en maintenant une concentration de tous les instants. C’est très exigeant, et on en ressort en général en ayant perdu un ou deux litres d’eau. Si l’on n’est pas dans une bonne condition physique, on est épuisé au bout d’une demi-heure, et ça peut très mal se passer » poursuit celui qui, non content d’avoir une hygiène de vie saine, pratique la course à pied et la musculation pour se maintenir en forme afin d’enchaîner les kilomètres de piste sans sourciller.


Sachez-le : le sim racing est si proche de la réalité que certains pilotes virtuels accomplissent parfois des exploits lorsqu’ils se retrouvent pour la première fois sur un vrai circuit.


« Lors de la Race of Champions 2019, il y avait une place réservée pour le pilote qui arriverait premier lors d’une compétition préalable sur iRacing. » se remémore ainsi Arthur. « Celui qui a remporté la course virtuelle et gagné le droit de participer à la Race of Champions, Enzo Bonito, est ensuite arrivé devant plusieurs pilotes professionnels, alors que c’était la première fois qu’il pilotait une voiture de course dans la vie réelle ! »


Naturellement, les pilotes de sim racing conduisent de vrais modèles : cette année, Arthur Lehouck a ainsi fini troisième de la Coupe de France au volant d’une BMW M8 GTE. L’an passé, il a terminé à la même place lors des 24h de Spa-Francorchamps sur une BMW Z4 GT3. La BMW SIM GT Cup, elle, s’est disputée en août sur BMW M4 GT3. Si vous souhaitez le rejoindre sur la piste, vous savez ce qu’il vous reste à faire !